Paris, Londres, Naples, Venise… et Lisbonne ! Notre cartographie de l’Europe baroque rend de mieux en mieux compte du bouillonnement musical de la capitale portugaise au XVIII^e siècle. Parmi tant d’autres, le très prolifique Pedro António Avondano (1714-1782), né d’un père génois et d’une mère d’origine française, est à redécouvrir d’urgence. D’un dramatisme enfiévré, son oratorio La Morte d’Abel sonde les âmes des protagonistes du premier homicide de l’Histoire en explorant toutes les possibilités expressives de l’instrumentarium baroque. L’œuvre, inédite en France, reprend ses flamboyantes couleurs grâce à l’ensemble portugais Divino Sospiro et à une éclatante distribution.